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sortie progressive mais volontariste du nucleaire

Inter-Environnement Wallonie, Greenpeace et le Bond Beter Leefmilieu
demandent aux négociateurs de revoir leur position lorsque l'accord
négocié aujourd'hui reviendra sur la table pour être finalisé.
Derrière la sortie du nucléaire, c'est toute la question de notre
approvisionnement énergétique futur qui est en jeu. Il n'est plus
temps de gérer le présent ; il est devenu aussi impératif et urgent de
préparer l'avenir … qui ne pourra passer que pour la sortie
progressive mais volontariste du nucléaire.

http://www.uitstapkernenergie.be/fr/nieuwsinh.php?aid=164

Source: IEW-BBL-Greenpeace
Date: 02/08/2007

Le nucléaire n'est pas la solution à la crise climatique

Le nucléaire n’est pas la solution à la crise climatique

Ce texte récemment publié dans Ouest France et signé Cécile Duflot, Secrétaire nationale des Verts, nous a été transmis par Michael Luzé :

Avant même de rencontrer les principales organisations environnementales pour le Grenelle de l’environnement, Alain Juppé, bref ministre d’Etat chargé de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durable, affirmait qu’il n’existe pas de « solution sans le nucléaire ». Cette position inflexible confortait les partisans du nucléaire répétant inlassablement : « Le nucléaire ne produit pas de CO2 ». Il convient de répondre à certaines contrevérités largement répandues.

S’il est effectivement peu émetteur de gaz à effet de serre, le nucléaire ne représente que 2% de la consommation finale d’énergie dans le monde, il ne permet donc d’économiser qu’une infime part des émissions de gaz à effet de serre. Seule la construction immédiate de plusieurs milliers de réacteurs dans le monde, notamment dans des régions géographiquement et politiquement instables, permettrait au nucléaire de jouer un rôle face à la crise climatique. L’exemple iranien et bien d’autres dans le monde, rappellent chaque jour qu’un usage civil du nucléaire peut mener au nucléaire militaire.

De plus, en confondant habilement énergie et électricité, les férus du nucléaire se gardent bien de rappeler que les secteurs les plus émetteurs de gaz à effet de serre, comme les transports ou l’agriculture, utilisent bien peu d’électricité ! Dès lors, le nucléaire ne saurait être d’une quelconque utilité dans la réduction de CO2 et autres gaz incriminés.

D’autre part, le nucléaire ne garantit pas l’indépendance énergétique de la France. L’uranium utilisé dans les centrales est importé dans sa totalité et les stocks sont limités à une durée d’environ 70 ans. Si le monde entier, à l’exemple de la France, se jetait dans l’impasse nucléaire, cette durée se réduirait à 10 ans.

Le chantage à l’emploi autour du nucléaire est aussi un dangereux alibi. Alors que nos partenaires qui sortent du nucléaire créent un grand nombre d’emplois dans les énergies renouvelables et la maîtrise de l’énergie, la France ignore ces marchés du futur. Elle refuse ainsi de créer des emplois durables, non-délocalisables et équitablement répartis sur le territoire.

Une réelle volonté politique qui ferait le choix de l’efficacité énergétique pourrait potentiellement réduire notre consommation énergétique de 50% sans altérer notre confort. La fin du gaspillage est la seule véritable garantie de notre indépendance énergétique. En concentrant plus de 90% des subventions publiques allouées à l’énergie, le nucléaire se rend même coupable de priver les alternatives existantes des moyens qu’elles nécessitent pour constituer une réelle solution face à la crise climatique.

Dépassé, anti-démocratique et coûteux (bien au-delà des prix indiqués sur les factures EDF), le nucléaire bénéficie d’un acharnement thérapeutique qui s’opère au détriment des réelles attentes des citoyens, mais aussi et surtout, des générations futures.

Il est une autre politique plus réaliste. Nous pouvons choisir la fin du gaspillage, les énergies renouvelables et le développement soutenable pour notre pays. Les études à l’appui d’un scénario alternatif au nucléaire ne demandent qu’à être mises en oeuvre. Faut-il encore avoir le courage, l’intelligence et la responsabilité de sortir des schémas du siècle passé !

Cécile Duflot, Secrétaire nationale des Verts

http://cdurable.info/spip.php?breve714

Les consultations populaires promises n'ont pas lieu


Le gouvernement du Québec a fait valoir l'importance de s'assurer de l'acceptabilité sociale des projets éoliens, en février dernier. Il avait alors annoncé une série de mesures destinées à «améliorer les conditions entourant le développement de l'énergie éolienne au Québec». On indiquait notamment que «les projets proposés devront respecter les conditions indispensables à un développement qui soit durable, ce qui implique notamment qu'ils soient socialement acceptables pour la population concernée et que leur réalisation soit harmonisée avec les activités déjà présentes dans le milieu et celles envisagées».

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Eoliennes en Wallonie

l'actualité éolienne, tous les jours, en Wallonie, et dans la presse, le site web de référence.

Des doutes sur la sûreté nucléaire

La communauté internationale et la population locale s'inquiètent de la situation à Kashiwazaki, dans le nord de Japon. La centrale nucléaire de la ville a fermé ses portes mercredi, la fuite d'eau radioactive constatée après le violent séisme de lundi s'étant avérée plus importante qu'on ne le pensait initialement.

De plus, environ 400 fûts contenant des déchets faiblement radioactifs se sont renversés, et une quarantaine d'entre eux se sont ouverts, mais aucune radiation n'a été détectée à l'extérieur du site, a affirmé mercredi Tokyo Electric Power (TEPCO), l'entreprise chargée des installations. Elle n'avait fait état que d'une centaine de barils la veille, mais le chiffre a été révisé à la suite de nouvelles inspections, a expliqué le porte-parole Tsutomu Uehara.

Le maire de la ville a ordonné la fermeture de la centrale pour des raisons de sécurité, étant donné les dysfonctionnements signalés après le tremblement de terre. Elle rouvrira une fois si la sécurité y est assurée.

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a demandé au Japon de mener une enquête transparente et approfondie sur les accidents qui se sont produits sur le site pour voir si l'on peut en tirer des leçons pour les autres centrales, notamment à l'étranger.

Le président de TEPCO Tsunehisa Katsumata s'est rendu sur place mercredi et a relevé le "désordre" régnant dans la centrale, alors que sa société avait détaillé mardi soir une liste de plusieurs dizaines de dysfonctionnements constatés après le séisme d'une magnitude de 6,8.

Lors d'une visite organisée ensuite pour le patron du Parti communiste japonais, Kazuo Shii, et quelques journalistes, il était possible de voir des fissures dans les routes menant à la centrale, ainsi que des barrières renversées. "C'est impardonnable", a lancé Kazuo Shii à Masakazu Minamidate, directeur-adjoint de TEPCO, qui gère la centrale de Kariwa. "Vous dites qu'il n'y a pas de fuite, avant de savoir vraiment (...) Le retard au niveau de l'information était particulièrement inexcusable!"

Tsunehisa Katsumata a présenté ses excuses pour les dysfonctionnements constatés, tout en soulignant que les mesures de sécurité avaient été respectées. "Nous mènerons une enquête complète. Mais je pense que nous avons fondamentalement confirmé que nos mesures de sécurité ont fonctionné", a-t-il déclaré. "Il est difficile que tout se passe parfaitement."

Par ailleurs, TEPCO a annoncé que la fuite d'eau radioactive constatée après le séisme était 50% plus importante que les premières estimations, mais toujours sous les niveaux de dangerosité autorisés. Cette eau s'est déversée en mer du Japon. "Nous avons fait une erreur en calculant le montant qui s'est déversé dans l'océan. Nous nous excusons et faisons une correction", souligne TEPCO dans un communiqué.

Akira Fukushima, directeur-adjoint de l'organisme gouvernemental de surveillance du nucléaire, a confirmé que ses inspecteurs n'avaient pas détecté d'anomalies supérieures au niveaux de dangerosité autorisés sur le site.

Peu convaincu, Hiroshi Aida, le maire de Kashiwazaki, la ville de 93.500 habitants qui abrite la centrale et qui se trouve à seulement 19 kilomètres de l'épicentre du séisme, a quand même ordonné la fermeture du site. "Je suis inquiet", a-t-il confié. "Il serait difficile de relancer les opérations actuellement (...) La sécurité de la centrale doit être assurée avant sa réouverture".

La centrale Kariwa, installée à Kashiwazaki, est la plus importante au monde en termes de production électrique. Les 55 centrales nucléaires du Japon fournissent environ 30% des besoins en électricité du pays.

AP 18 juillet 2007

Êtes-vous d’accord de prendre ce risque ?

Bon à savoir : pour réaliser l’objectif de Kyoto en Wallonie et les investissements qui en découlent les 20 prochaines années, il faut mobiliser 1 euro par habitant par semaine pendant 20 ans. Êtes-vous d’accord de prendre ce risque ?

Garantir les investissements citoyens, neutraliser les risques financiers ?

Nous préparons une souscription “garantie”, pour permettre à chacun de capitaliser dans des projets d’énergies renouvelables elle intègrera une option tiers investisseurs.

Cette garantie* aura comme contrepartie de rester actionnaire au minimum 10 ans, pour ne pas spéculer sur les titres. La participation citoyenne sera aussi représentée dans le CA et le bureau de notre capitalisation. Le maître mot : « développement durable » = investissement dans la durée.

Nous vous donnerons des nouvelles tout bientôt.

Ne manquez pas de vous inscrire sur notre site :

Mitsch Jean-François
mitsch@energies-dyle.be

* voir le mécanisme des bons d’état http://www.bnb.be